Couvre-moi de ton miroir
Craie tu crées tant de traits
Qui blanchissent tous mes soirs
Et gribouillent mes matins
Loi qui ploie, devant quoi,
L’argent, le pouvoir, la foi ?
Choix qui choit, et m’échoit
Puis plante en dépit de moi
Les jalons de mon chemin
Mots d’émaux, maux des mots
Votre feu en moi s’éteint
Les mots dits, les mots tus
Ne me racontent plus rien
Ma muse a lâché ma main
Alexander Hakman
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