Par Alexander Hakman
On écoute les mots dire
Ce que l’on veut entendre
Les mots tendres
Qui s’égarent
Se font rares
On les entend prédire
L’amour et le désir
Ce que l’on aimerait croire
On voudrait les maudire
Car on sait, le mot ment
Face au temps
Il renie ses serments
Il dit « haine »
Alors même qu’il vénère
Se déchaine
Et demain va maudire les moments
Qu’aujourd’hui il espère
Car le mot est mouvant
Il est ombre et lumière
Si souvent émouvant
Il change de repères
Le mot erre
S il sait se faire intense
Le mot lasse
Le mot s’use
Et cesse d’avoir un sens
Pour garder sa puissance
Le mot ruse
Se redresse
Et nous grise de promesses
On connait la douceur
Des mots quêtes
Qui recherchent l’âme sœur
Tous ces mots de poètes
Ces mots cœurs si habiles
Qu’ils nous leurrent
Puis deviennent des mots biles
Qui écœurent
Des mots nourris de haine, de rancœur
Des mots cris de moqueurs
Des mots crus
Mots de rues
Des mots mis en colère
qui se cabrent et qui ruent
Ces mots râlent
Et lacèrent
La morale
Comme le sang les mots filent
Se vident de leur essence
Ils deviennent des mots creux
Cèdent la place au silence
On se fait sourds aux mots
À leurs maux
Aux morsures
Des mots durs
Qui blessent et parfois tuent
Des mots d’esprits obtus
Acariâtres et aigris
Des mots laids
Que des âmes sombres crient
En chevauchant leur balai
Mais comment résister
Même en homme averti
Aux mots d’Elle
Ardents et sensuels
Comme des diamants sertis
Si précieux, si réels
Des mots fous
Que je cueille sur sa bouche
Des mots doux
Qui me touchent
Des mots rares
Que chuchote son regard
Des mots denses
Qui m’entrainent dans la danse
Que sa peau me dédie
Tous ces mots qu’elle me dit
Qui guérissent toute plaie
Ces mots clés
Si magiques et si forts
Qu’ils ouvrent le paradis
À mon âme et mon corps
Ce que l’on veut entendre
Les mots tendres
Qui s’égarent
Se font rares
On les entend prédire
L’amour et le désir
Ce que l’on aimerait croire
On voudrait les maudire
Car on sait, le mot ment
Face au temps
Il renie ses serments
Il dit « haine »
Alors même qu’il vénère
Se déchaine
Et demain va maudire les moments
Qu’aujourd’hui il espère
Car le mot est mouvant
Il est ombre et lumière
Si souvent émouvant
Il change de repères
Le mot erre
S il sait se faire intense
Le mot lasse
Le mot s’use
Et cesse d’avoir un sens
Pour garder sa puissance
Le mot ruse
Se redresse
Et nous grise de promesses
On connait la douceur
Des mots quêtes
Qui recherchent l’âme sœur
Tous ces mots de poètes
Ces mots cœurs si habiles
Qu’ils nous leurrent
Puis deviennent des mots biles
Qui écœurent
Des mots nourris de haine, de rancœur
Des mots cris de moqueurs
Des mots crus
Mots de rues
Des mots mis en colère
qui se cabrent et qui ruent
Ces mots râlent
Et lacèrent
La morale
Comme le sang les mots filent
Se vident de leur essence
Ils deviennent des mots creux
Cèdent la place au silence
On se fait sourds aux mots
À leurs maux
Aux morsures
Des mots durs
Qui blessent et parfois tuent
Des mots d’esprits obtus
Acariâtres et aigris
Des mots laids
Que des âmes sombres crient
En chevauchant leur balai
Mais comment résister
Même en homme averti
Aux mots d’Elle
Ardents et sensuels
Comme des diamants sertis
Si précieux, si réels
Des mots fous
Que je cueille sur sa bouche
Des mots doux
Qui me touchent
Des mots rares
Que chuchote son regard
Des mots denses
Qui m’entrainent dans la danse
Que sa peau me dédie
Tous ces mots qu’elle me dit
Qui guérissent toute plaie
Ces mots clés
Si magiques et si forts
Qu’ils ouvrent le paradis
À mon âme et mon corps
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